Selon un récent rapport produit par la banque mondiale sur le changement climatique, parmi les régions qui ont fait l’objet d’une analyse, l’Afrique subsaharienne sera exposé aux effets néfastes des changements climatiques.
La plupart de ces effets se manifestent à des niveaux relativement faibles de réchauffement, soit longtemps avant l’atteinte du seuil de + 4°C par rapport aux niveaux préindustriels.
Chacune des régions étudiées devrait connaître une hausse de la fréquence d’épisodes sans précédent de chaleur extrême
Au cours des mois d’été d’ici au milieu des années 2020, soit longtemps avant que le réchauffement planétaire n’atteigne à peine + 1,5 °C.
En fait, les températures supérieures de 0,8 °C aux niveaux préindustriels observées au cours de la dernière décennie ont déclenché dans toutes ces régions des événements climatiques extrêmes qui ont coûté cher en vies humaines, causé beaucoup de dommages matériels et réduit la production agricole. À mesure qu’on s’approche du seuil de + 4 °C, les impacts devraient s’aggraver, et toucher les régions étudiées de diverses façons.
Les systèmes de production alimentaire d’Afrique subsaharienne risquent de plus en plus d’être touchés par les effets du changement climatique. Des réductions sensibles du rendement des cultures déjà évidentes dans un scénario à + 2 °C risquent d’avoir de graves répercussions sur la sécurité alimentaire et pourraient avoir des effets néfastes sur la croissance économique et la réduction de la pauvreté dans cette région.
Des changements importants de la composition des espèces et des frontières actuelles des écosystèmes pourraient avoir une incidence négative sur les moyens d’existence des populations pastorales, sur la productivité des systèmes culturaux et sur la sécurité alimentaire, selon le rapport 4°baissons la chaleur, phénomènes climatiques extrêmes, impacts régionaux et plaidoyer en faveur de l’adaptation.
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