Ressource
Titre de la source : Rapport d'enquête et d'analyse sur "la vérification et le contrôle de conformité de la mise en œuvre des conventions, meilleures pratiques standards de l’union africaine.Auteur(s) : Babaly Sall, Aboubacry Mbodji
Éditeur(s) : Oxfam, Raddho, G.E.S.T.E.S
Pays d'édition : Sénégal
Année : 2010
http://www.observaction.info/wp-content/uploads/20... (PDF, 532 Ko, 41 Pages)
Alors que le Sénégal adopte et incorpore, dans son arsenal juridique interne, les instruments juridiques de l’Union africaine, il est apparu un décalage entre l’intentionnalité affichée par les décideurs sénégalais et leur réelle mise en œuvre.
Ce décalage semble être d’abord institutionnel en relation avec l’adéquation de ses instruments juridiques internationaux avec le droit interne et ensuite socio-culturel, en raisons des pratiques et des valeurs régissant la vie des populations. Si selon certains professeurs, les droits internationaux ne proposent pas assez souvent des « produits finis » qui rendent possible le self-consulting, car leurs dispositions sont vagues, imprécises et par conséquent nécessitent une adaptation, selon d’autres, le problème majeur serait la méconnaissance de ces instruments et la capacité d’interprétation des textes par les juges.
Ainsi la plupart des droits relatifs aux femmes et aux enfants ne sont pas respectés. D’ailleurs le phénomène des enfants mendiants est contraire aux dispositions de la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant.
Parmi les recommandations pour mieux mettre en œuvre ses différents instruments internationaux et régionaux, la sensibilisation autour des textes et leurs traductions dans les langues locales, l’allègement de ces lois pour leur appropriation par la population, mettre l’accent sur une bonne politique de suivi, en encourageant et/ou intéressant ceux qui ont la charge d’écrire des rapports techniques par des moyens techniques ( formation ) ou financiers (indemnités).
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