Dire non aux violences faites aux femmes et aux filles de l’Afrique de l’Ouest

Les violences faites aux femmes et aux filles revêtent plusieurs formes et sont observées dans toutes les catégories et sphères de la société.

Cette étude menée dans 10 pays de l’Afrique de l’ouest (mali, Togo, Sénégal, Niger, Nigeria, guinée, sierra Leone, Liberia, Ghana, Burkina Faso) montre que ces violences sont exacerbées dans certaines situations comme au Mali, à cause des conflits armes qui sévissent au nord et elles sont liées là-bas à l’application des lois religieuses.

Si des progrès notoires sont notées dans la lutte contre ce phénomène, tant au niveau international que dans la plupart des pays, il n’en demeure pas moins que l’existence des cadres juridiques et institutionnels ne garantissent pas la « tolérance zéro » envers les violences faites aux femmes. L’impunité, l’absence des sanctions pour les auteurs ne sont pas assez dissuasives et les procédures longues et lourdes pour les victimes ne sont que des exemples à déplorer.

Au Niger, la notion de «  puissance maritale » qui est souvent assimilée à l’autorité et à l’exercice des sévices corporelles comme un pouvoir conféré a l’homme de redresser les torts de son épouse.

Parmi les recommandations de cette étude, il faut noter la mise en place d’un mécanisme de réparation pour les femmes et les filles victimes de violence, le respect par les états des engagements pris notamment en harmonisant les lois internes avec les conventions internationales ratifiées ainsi que le renforcement de la sécurité de proximité.