Ressource
Titre de la source : Qui est responsable envers les femmes ?Auteur(s) : Anne Marie Goetz et alii.
Éditeur(s) : UNIFEM (Le progrès des femmes à travers le monde 2008/2009)
Pays d'édition : Etats-Unis
Année : 2009
Qui est responsable envers les femmes ? (PDF, 6 Mo)
Lorsque les mesures en place qui garantissent la protection des droits des femmes restent lettre morte, de quels recours les femmes disposent-elles ? Qui est responsable envers les femmes ? L’UNIFEM – Fonds de développement des Nations Unies pour la femme -, dans ce rapport intitulé « Le Progrès des femmes à travers le monde », aborde les questions du genre et de la redevabilité, en soulignant notamment les cinq domaines dans lesquels il est urgent de renforcer la responsabilité envers les femmes, à savoir : la dialectique « politique et gouvernance », l’accès aux services publics, les opportunités économiques, la justice et enfin la mise à disposition d’une assistance internationale pour le développement et la sécurité.
L’UNIFEM insiste sur le fait que la responsabilité envers les femmes est un critère qui est très peu reconnu et qui contribue à expliquer le fait que les femmes soient encore aussi défavorisées à travers le monde.
Début de l’introduction :
« La présente livraison du rapport sur Le Progrès des femmes à travers le monde pose la question de la redevabilité envers les femmes à un moment pivot. Les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) dont il a été convenu en 2000 contiennent en- tre autres engagements celui d’assurer l’égali- té des sexes et l’autonomisation des femmes, des indicateurs et des cibles concrètes ayant été définis dans les domaines de l’éducation des filles et de la mortalité maternelle. Les OMD suivent également les progrès relatifs à la capacité des femmes à se livrer à des activi- tés économiques et à participer aux processus décisionnels publics sur un pied d’égalité avec les hommes. À mi-parcours du délai imparti pour la réalisation des OMD par tous les pays, la date butoir étant l’année 2015, les progrès sont mitigés. Le présent rapport démontre que les OMD ne seront atteints et les autres engagements envers les femmes respectés que lorsque des systèmes de redevabilité sensibles aux sexospécificités auront été mis en place au niveau national et international.
Dans trop de pays encore, même lorsque la constitution ou les lois l’interdisent, les fem- mes sont susceptibles d’être moins rémunérées à travail égal, de subir un harcèlement sexuel au travail ou d’être licenciées si elles deviennent enceintes. Les femmes qui revendiquent la propriété d’un terrain peuvent voir leur revendication contestée par les anciens du village, voire par leur mari. Les femmes qui demandent de l’aide durant un accouchement peuvent être obligées de verser un pot-de-vin à la sage-femme. Les femmes qui ont été victimes de violences sexuelles peuvent trouver les juges plus en faveur des auteurs des faits et ne recevoir aucun dédommagement pour leur souffrance. »
Sommaire :
Partie I. Qui est responsable envers les femmes ?
– Politique
– Services
– Marchés
– Justice
– Aide et sécurité
– Conclusions
Partie II. OMD et genre
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.