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Titre de la source : Le rôle des coopératives féminines ivoiriennes dans la lutte contre la pauvretéAuteur(s) : Dieda Noëlle Anita Gouentoueu
Éditeur(s) : Université de Moncton
Pays d'édition : Canada
Année : 2014
cooperatives feminines cote d'Ivoire (PDF, 64 pages, 368 Ko )
Ce projet de fin d’études présenté par une africaine au canada, en vue d’obtenir le diplôme de maitrise en administration des affaires permet d’identifier le rôle que jouent les femmes ainsi que les coopératives dans l’économie de la cote d’ivoire, pays qui malgré la crise économique de 1999 à 2011 continue à s’imposer sur la région ouest-africaine.
Le contexte de l’étude montre que les coopératives voient le jour, en général, à la suite des crises pour répondre aux besoins des populations les ayant subies.
Il en ressort que pour un développement social, communautaire et économique durable, la mise ne œuvre des conditions de lutte contre la pauvreté que sont l’équité, l’alphabétisation, l’éducation et l’emploi sont très importantes.
Et pour plus de retombées économiques, il est important de s’assurer qu’il existe un effet synergique entre les différents acteurs de la lutte contre la pauvreté que sont les femmes et les coopératives.
Car en côte d’ivoire, en plus de l’éducation des enfants, les femmes sont reconnues pour le réinvestissement du fruit de leur labeur dans leur ménage. Cela s’en ressent également au niveau de la santé des enfants.
Les femmes effectuent une multitude de travaux quotidiennement qui leur prennent une grande partie de la journée. Elles exercent dans le secteur rural, travaille également dans la plantation et effectuent la culture vivrières. Et dans le but d’acquérir plus de revenues, ces femmes se mettent parfois en coopérative.
L’un des aspects positifs à ressortir des coopérations concerne la vente sur des petits marchés, des produits aliments préparés avec des produits végétaux ou animaux locaux.
La transformation le rôle ainsi joue dans ces groupements de transformation et de vente d’aliments est très précieux en ce sens que les activités contribuent d’une part à écouler des produits agricoles et d’autre part, à créer des emplois féminins rémunérés dans les quartiers pauvres des centres urbains.
Les coopératives féminines du secteur vivrier apparaissent donc comme des créneaux à partir desquels de nombreuses femmes et jeunes acquièrent des ressources pour satisfaire à leurs besoins. Leurs activités génèrent des emplois directs et indirects.
Ainsi en éliminant les barrières qui empêchent les femmes de prendre part activement aux activités de productions, l’apport par l’employé pourrait passer de 13 à 25%. Plus les femmes sont impliqués dans les activités, plus elles pourront faire croitre la production agricole et maintenir la sécurité alimentaire et ainsi lutter contre la pauvreté.
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