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Titre de la source : Des femmes en quête de voix : bilan de la participation des femmes au gouvernement et au parlement de 2002 à 2013Auteur(s) : Onja Ramiliarijaona , Jessica Ranohefy
Éditeur(s) : Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), Fonds canadien d’initiatives locales (CFLI)
Pays d'édition : Madagascar
Année : 2014
madagascar femme politique (PDF, 38 pages, 4,3 Go)
A l’instar de nombreux pays d’Afrique subsaharienne et de l’océan indien, la proportion des femmes malgaches en politique demeure faible.
Les femmes, à Madagascar, occupent 9% des postes ministériels et au parlement.
Malgré les efforts qui se sont multiplié en faveur de la promotion du genre et le politique national genre de 2000 et la reconnaissance des mêmes droits pour tous les malgaches ne semblent pas avoir trouvé un écho auprès des décideurs politiques.
Or la période 2002 à 2014 a été ponctuée par des phases d’instabilités politiques qui auraient pu constituer autant d’occasion de jouer un rôle de premier plan pour les femmes. Mais le nombre des femmes au sein des différents gouvernements n’a jamais excédé 25% et les remaniements ministériels ont même conduits à certaines périodes, à une baisse de la représentativité des femmes à certains periodes.
Il faudra attendre la feuille de route de 2011 qui préconise l’intégration des femmes dans le processus de sortie de crise pour que le nombre des femmes occupants des positions ministérielles puisse augmenter.
On constate néanmoins une lente amélioration aux postes électifs. Une infime minorité des femmes peuvent se targuer d’avoir une solide base électorale. La seule qui ait réussi à se faire une place au niveau national a été candidate aux présidentielles et a obtenu près de 5% des voix. Dans certaines régions du pays, son score a été de 10% là ou même aucun député de son parti n’a été élu.
Ceci montre que l’engagement de l’état, de la classe politique, l’application des textes ainsi que l’action des associations féminines ne pourront pas, a eux-seules suffire pour améliorer la situation des femmes dans la vie publique malgache. L’élite féminine détient également une grande part de responsabilité.
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