Ressource
Titre de la source : Genre et féconditéAuteur(s) : Arlette Gautier
Éditeur(s) : Institut National des Etudes Démographiques (INED) (Journée séminaire démographie, sexe et genre)
Pays d'édition : France
Année : 1999
Genre et fécondité (PDF, 161 Ko, 11 p.)
A quoi s’intéresse-t-on quand on étudie la fécondité ? D’après Arlette Gautier, en général, c’est la fécondité des femmes qu’auscultent les démographes. Dans cet article, la sociologue met en évidence l’insuffisance de cette approche et plaide pour une prise en compte de la fécondité masculine dans les recherches sociologiques et démographiques. Présenté à l’occasion d’un séminaire organisé par l’Institut National des Etudes Démographiques (INED, France) en 1999, ce travail, bien qu’ancien, reste d’actualité et propose des pistes méthodologiques intéressantes pour intégrer les hommes dans l’étude de la fécondité et, plus largement, repenser ce concept démographique qui « instrumentalise les femmes ».
Résumé :
« Que la fécondité ait une genre, nul n’en doute puisque, depuis le début de ce siècle et après moult réflexions, c’est la fécondité des femmes qu’auscultent les démographes. Pourtant, les études sur la fécondité masculine suffisent à démontrer l’insuffisance de cette approche. Pis est, l’hypertrophie des recherches sur la fécondité masque, en la naturalisant, tant l’évolution de la reproduction des populations que l’expérience des femmes. Il paraît donc nécessaire de développer de nouveaux indicateurs qui restitue celle-ci en intégrant les relations sociales de la procréation et la mortalité. »
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