Ressource
Titre de la source : Etat des lieux de l'ouverture des connaissances et savoir libre en Afrique francophoneAuteur(s) : Lorie Decung, Françoise Mukuku
Éditeur(s) : Genre en Action, Institute for development studies (University of Sussex)
Pays d'édition : France
Année : 2016
savoir libre connaissance ouverte Francophonie (PDF, 27 pages, 501 Mo)
Les savoirs libres aussi appelés connaissances ouvertes sont au cœur du travail qu’initie Genre en Action, réseau francophone sur le genre et le développement au travers de son centre de ressources en ligne Observaction.org. Pour comprendre son impact et sa prise en compte en francophonie et particulièrement en Afrique, une étude exploratoire a été menée en fin 2015. Les résultats de cette recherche montre que ce savoir peut comprendre des contenus culturels tels que la musique, les films ou les livres, des données scientifiques ou des données publiques émanant du gouvernement ou d’administrations publiques de mème que des mouvements sociaux.
En Afrique francophone, le mouvement de l’«open» est multiforme, multi-‐acteurs et inégal selon les régions. Si cette dynamique naît d’abord dans les pays occidentaux, « le libre accès n’en représente pas moins une occasion pour les pays en voie de développement de sortir d’une situation chronique de manque d’accès à l’information »
Les déclarations successives qui ont contribué à façonner ‘l’esprit’ du libre, une volonté claire de faire profiter les pays du sud à ce nouveau modèle de diffusion de la production intellectuelle »
Il s’agit donc non seulement d’une mutation technique rendue possible par le numérique mais aussi d’une reconfiguration des rapports de pouvoir en jeu dans la production et
la diffusion des savoirs, en particulier dans le domaine scientifique.
Et pour plus de prise en compte de cette possibilité de production de contenu, il faut comme le dit l’auteur et chercheur algérien Yahia Bakelli, favoriser l’émergence d’un
maximum de cadres de débat (sous forme d’ateliers, conférences, forums de discussion,
numéros spéciaux de revues, etc.) afin d’élargir et d’impliquer les acteurs même dans
ce débat, devant permettre de développer un discours solide .
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