Ressource
Titre de la source : l'intention entrepreneuriale des femmes : le cas de l'EgypteAuteur(s) : Laurice Alexandre Leclair (Maître de conférence à l'université Paris Descartes/Sorbonne et chercheure au CEDAG) et Renaud Redien Collot (enseignant chercheur en entrepreneuriat et directeur des affaires internationales de Novancia Business School Paris)
Pays d'édition : France
Année : 2013
l'intention entrepreneuriale des femmes : le cas de l'Egypte (PDF, 309 Ko)
Cette recherche quantitative menée auprès de 320 étudiant-e-s égyptien-ne-s francophones au Caire démontre que les étudiantes, plus que leurs collègues hommes, désirent lancer leurs propres projets. L’environnement culturel, social, économique hostile et le conservatisme des politiques découragent les plus persévérantes d’entre elles à poursuivre leurs rêves.
Instruites et sûres de leurs compétences
L’étude articule une comparaison sexuée et une approche genrée pour comprendre le rôle des rapports femmes/hommes dans la formation de l’intention entrepreneuriale féminine dans une culture donnée. Les résultats de cette enquête balaient les idées préconçues que l’on peut avoir sur la question.
En effet, selon les chiffres, les étudiantes sont sûres de leurs compétences et souhaitent fortement créer leurs entreprises. Entreprendre, affirment-elles, leur permettra l’autonomie, l’émancipation et le leadership.
La culture et la bureaucratie freinent les femmes
77% des étudiantes veulent créer leurs entreprises pour évoluer dans le domaine qu’elles aiment contre 23% seulement des hommes. La « convenance » est le second obstacle qui réduit l’intention entrepreneuriale de ces étudiantes. La plupart des femmes se plaignent des démarches administratives lentes et bureaucratiques, la raison première qui les démotivent.
« La culture joue un rôle clé dans l’émergence de l’intention entrepreneuriale et dans le passage à l’acte entrepreneurial ». Le poids des convenances, un environnement économique et politique fermé poussent ces filles à se marier et à se consacrer au foyer.
Cette situation expliquerait-elle, peut être, les secteurs d’activité traditionnels que les femmes entrepreneures investissent : tourisme et voyages, couture artisanat, boutique et services. Toutefois, 20% des étudiantes ignorent dans quel domaine entreprendre.
Les auteur-e-s estiment que dans un pays dont l’économie est en transition, comme l’Égypte, les intentions entrepreneuriales des femmes sont moindres que celles des hommes.
SOMMAIRE
Introduction
Revue de littérature
Dessin de recherche
Méthodologie
Résultats
Motivation entrepreneuriale : comparaison sexuée
La faisabilité entrepreneuriale : le point de vue féminin
Convenance et contexte culturel : quels leviers, quel freins pour entreprendre?
Analyse
Conclusion
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