Mondialisation et nouvelles formes de violences faites aux femmes

Si la violence contre les femmes semble être une donnée structurelle et systématique, un « invariant » présent dans la plupart des sociétés au cours de l’histoire, qu’y change la mondialisation  néolibérale actuelle ? A quelles nouvelles formes de violence donne-t-elle lieu ? Ces questions ont été abordées dans une campagne de 2006 élaborée dans le cadre du projet RAAC (Réseau d’action et d’apprentissage comunautaire) sur le genre, coordonnée par Le Monde selon les Femmes de Belgique.

Les objectifs de la campagne sont de mettre en évidence :

1.- l’opposition des mouvements féministes du monde et leur résistance aux violences faîtes aux femmes et à tout genre de violence

2.- la persistance globale de ces violences à travers toutes les époques historiques et tous les espaces géographiques.

3.- le lien entre la violence directe faite aux femmes et l’intensification des nouvelles pratiques que la mondialisation néolibérale des dernières décennies a déclenché.

Contenu : 

– A propos des corps sexués des femmes
– Point commun, féminicides
– Dans la guerre ou la paix
– Non à la impunité

Extrait : 

« Les mouvements féministes du monde entier expriment leur opposition et leur résistance à la violence faite aux femmes et à toute forme de violence par le biais de documents, de témoignages, de statistiques, de matériel de divulgation, de slogans et d’affiches.

Les images et les textes ici réunis mettent l’accent sur certaines expressions de cette violence, les plus cruelles. Ils en montrent la persistance à travers l’Histoire et les époques.
Images et textes éclairent le lien qui existe entre la violence directe faite aux femmes, son intensification, et les nouvelles pratiques produites par la mondialisation néolibérale des dernières décennies.

L’exploitation sexuelle commerciale et la traite de femmes, l’avortement et infanticide sélectifs, les fémicides, les viols subis par les femmes dans leur vie quotidienne, lors des conflits civils, les guerres et même en temps de paix s’inscrivent dans une société où le corps sexué des femmes peut être objet d’usage, d’exploitation, d’humiliation et de dénigrement. Fréquente. tolérée. impunie. »